Landia est diplômée en journalisme, sciences de l’environnement et en développement durable. Elle n’a commencé à sculpter qu’en 2021, mais elle a toujours eu le sentiment d’être une artiste. Elle est représentée dans plusieurs galeries d’art sud-africaines bien établies.

Elle possède un petit studio dans Overberg, près de Swellendam, dans la province du Cap-Occidental. La sculptrice aime travailler l’argile qui est ensuite coulée en bronze ou en résine. Elle décrit son style comme étant décalé et moderne. Jusqu’à présent, la plupart de ses sculptures étaient de petites créatures.

Ses sculptures parlent d’être assez courageux pour être vulnérable et elles se connectent à nos émotions humaines. Elles nous invitent à chérir la naïveté et à apprécier l’espièglerie au milieu de la complexité de la vie. Le sexe et le genre n’ont pas vraiment d’importance. Ses personnages sont intentionnellement naïfs et elle veut que le spectateur se demande ce qu’ils sont et, espérons-le, qu’il se rende compte que définir leur forme est moins important que de ressentir leur état d’être.

Kwaaitjie est une figure stoïque avec beaucoup d’attitude. Cette sculpture parle de la détermination à surmonter les difficultés et évoque les émotions humaines inexprimées. Goggles est un petit aventurier courageux qui rêve de voler vers de nouveaux endroits sauvages. Cette pièce parle de l’esprit d’aventure et du fait de ne jamais renoncer à ses rêves. Sexy Thing évoque l’audace et le fait de s’aimer tel que l’on est. Aeroplane capture le sentiment de joie totale et de liberté que l’on éprouve dans l’enfance. Il exprime la gratitude envers les parents ou gardiens affectueux, qui permettent aux enfants de vivre ouvertement et d’avoir confiance. Dragon Girl nous rappelle qu’il faut oser rêver d’être ce que l’on veut et suivre les désirs de son cœur, même à l’âge adulte. Slumbelina est une belle dame endormie.